Hier, sur la terre battue de Rome, Nadal et Djokovic se sont livrés un combat titanesque de 2H49. Jusqu’au bout, ni l’un ni l’autre n’était prêt à lâcher du leste à son adversaire. Il faut dire que l’issue du match était difficilement prévisible : si Djokovic est numéro 1 mondial, et ne cesse d’enchaîner les victoires, Nadal de son côté est le roi incontesté de la terre battue. Celle qu’il affectionne tant, et dans laquelle il en vient même à se rouler quand il ajoute un succès de plus à sa (longue) liste.
La balle était donc au centre avant que Novak débute cette finale au service. Une finale, d’ailleurs, pour laquelle l’attente était presque frénétique, tant l’affrontement entre ces deux super-puissances du tennis allait être une démonstration de force. Chacun d’entre eux possède des arguments auxquels l’autre peut riposter : Nadal aime fatiguer ses adversaires en les faisant courir de part et d’autre du court, mais Djokovic est un monstre d’endurance que l’on fait rarement plier et qui peut répondre en imprimant encore plus de rythme aux échanges. La liste de ces oppositions est longue.
Cependant, Nadal aura profité de son avantage sur terre battue et de quelques balles faibles de son adversaire pour remporter la victoire (7-5, 1-6, 6-3). Le colosse serbe n’aura pas pu résister au coup droit dévastateur et au service puissant du Majorquin qui remporte le 36ème Masters 1000 de sa carrière.
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