Huit ans que les Knicks n’avaient pas vu un centimètre carré de parquet pour les playoffs. Une réelle période de disette pour la franchise qui a parfois semblé partir un peu à la dérive, après leur dernière qualification aux playoffs en 2013, menés par le duo offensif Anthony-Stoudemire. 

Puis vint l’ère de Julius Randle (depuis la saison 2019-2020), l’arrivée du coach Tom Thibodeau en juillet 2020, et enfin le soutien de Derrick Rose depuis le début de la saison en cours. Les Knicks sortent enfin la tête de l’eau, et Randle est un argument fort de leur réussite.

Mais au delà de compter pour la remontée de son équipe, c’est avant tout son parcours que ce titre de MIP célèbre (Most Improved Player : joueur ayant le plus progressé).

Drafté en septième position par les Lakers en 2014, le Texan y fera ses armes et y développera son jeu, jusqu’à être libéré en 2018. Étant free-agent, il jouera le temps d’une saison avec les Pelicans de la Nouvelle-Orléans, laissés un peu orphelins par le départ de Anthony Davis pour les Lakers. Il signera ensuite la saison suivante chez les Knicks de New York, en y engageant toute sa personne. 

Bon rebondeur, très offensif, Randle possède aussi une palette technique diversifiée et une excellente lecture du terrain. Si depuis son arrivée en NBA l’ailier a eu le temps d’affiner son jeu et d’accumuler de l’expérience, c’est surtout depuis son arrivée à New York qu’il a terminé de sublimer son jeu. Et désormais, Julius Randle est solide. Si solide qu’il a porté les Knicks à bout de bras jusqu’aux parquets des playoffs. 

C’est pour toute cette évolution que Julius Randle a été élu MIP à la quasi-unanimité (98 voix sur les 100 des journalistes votants).

Le numéro 30 des Knicks n’est plus qu’un simple joueur, il a enfin éclos en tant que véritable franchise-player.